Le responsable américain, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a déclaré aux journalistes des médias internationaux : « Le dernier cycle de pourparlers à Vienne était le plus intense que nous ayons eu à ce jour. Nous avons fait des progrès pour réduire les divergences et les limiter aux priorités clés de tous les côtés. C'est pourquoi l'heure est aux décisions politiques. »
« Étant donné que nous sommes dans les phases finales, nous n'avons que quelques semaines pour parvenir à un accord, compte tenu de la rapidité des progrès nucléaires de l'Iran", a-t-il déclaré, ajoutant que Washington poursuit sa politique de pression sur l'Iran à la table des négociations.
« Il ne s'agit pas d'une menace artificielle ou d'un ultimatum. Les Iraniens savent depuis longtemps que nous approchons du moment final, après lequel nous ne sommes plus en mesure de revenir au JCPOA, car cet accord de l'époque ne contiendra pas la même valeur que nous avons négociée. », a ajouté le responsable américain.
Le haut responsable du département d'État américain a exprimé l'espoir d'un retour de Washington à l’accord nucléaire affirmant que Biden indique clairement qu'il est prêt à revenir au JCPOA et à prendre les décisions politiques nécessaires pour atteindre cet objectif.
Malgré l'échec de la politique de pression maximale et la reconnaissance des États-Unis à cet égard, ce responsable américain a réitéré la volonté de Washington d'un dialogue direct avec l'Iran, arguant qu'étant donné le délai limité, un dialogue direct serait très bénéfique pour le processus de négociation.
« Nous ne nous sommes pas encore rencontrés directement, et il n'y a aucun signe que cela se produit après le retour des pourparlers. », a déclaré le haut responsable du département d'État.
Selon les médias internationaux, le responsable américain affirme également que Washington a déjà déclaré qu'il est prêt à lever les sanctions qui violent l'accord sur le nucléaire.
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